eloignement  (138.5*99) Glycero sur toile

     El Tiempo (117.5*170)   Glycero sur toile

   Colore le monde (190*140)  Huile sur toile

   Adam et Eve (140*100) Huile sur carton

   Adam et Yves (116*89)  Huile sur toile

  Confusion des genres 100.5*81.5

Présentation de Gée

Gée est née au beau milieu du printemps de l’année 1970 quand les couleurs commencent à illuminer le paysage, près de Paris en France. Elle se découvre une passion pour l’art sur le tard après avoir longtemps travaillé dans le secteur social avec des gens de tous horizons qui seront pour elle une source d’inspiration inépuisable. Mais ce sont les voyages qui aujourd’hui lui souffleront sa création.

Gée ne saurait se définir. Qui est-elle ? C’est un mystère : elle se veut multitude tel un visage á diverses facettes, parfois hors convention, hors d’une norme imposée. Elle crée son œuvre au hasard du destin, réflexion sur un monde qu’elle voudrait emprunt de justice et d’un souffle de liberté et dont nous ne sommes pourtant que des pantins, des pions, toujours sous l’influence du regard des autres… Elle lutte á sa façon contre les étiquettes, les cases dans lesquelles on se met soi même ou dans lesquelles on nous range.

Sa violence intérieure, ses émotions, sa joie, son enthousiasme, sa tristesse ou sa colère, s’extériorisent par ses formes, ses visages, ses corps qui s’entrecroisent, dans ses couleurs que l’on dit agressives, vives. Hier la dominante était bleue, symbole de tempérance, de calme. Ses dernières toiles sont remplies de la force du rouge, symbole de vie, de feu, de violence et de sang, influencée par le ressentis d’un pays en proie a ses contradictions et fruit d’un passé oú la violence prédomine. le Guatemala.

Ses tableaux sont un cri que d’aucun comprendront comme un ressenti. Gée est personne et tout le monde : Peut être l’avez vous déjà rencontré à la croisée des chemins, au hasard d’une relation ou au détour d’une rue, puisque dans cette foule des anonymes on ne sait jamais qui est qui.

Elle a fait sien les symboles de sa culture qui se veut universelle, et espère au gré de ses voyages s’enivrer d’autres symboles au détour des pays rencontrés.

Elle imagine une pacification qui se veut joli rêve, rien n’est plus fort qu ce langage des œuvres, comme une recherche de sens, un examen de conscience, sur sa vie, sur la vie….

Cette vie si multiple et différente au gré des pays, des cultures. Cette multitude qui donne toute sa richesse à ce monde. C’est pourquoi Gée a décidé de partir pour créer, s’inspirer, imaginer, exposer, échanger á travers l’art.

"Le voyage est une porte par où l'on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve"
Guy de Maupassant, Au Soleil, Préface

"Comme tout ce qui compte dans la vie, un beau voyage est une oeuvre d'art : une création"
A Suarès, voyage du Condottiere, vers Venise, Préface

Parce que l’art est un langage, un mode d’expression qui permet le dialogue, l’échange, un lien entre les êtres… Photos, peintures, dessins, sculptures en seront pour elles les témoignages. Une autre manière de dire…
L’art est riche ou pauvre, déconcertant, provocateur, parfois décadent ou virulent, agressif ou violent, doux et tendre, vif ou terne, froid, austère ou s’illuminant de milles feux passionnés, libre ou contraint par mille et une chaînes, objectif, subjectif, relatif, évolutif…. Qu’importe ! L’art est création, imagination, passion : Il est lien entre les êtres.
Il questionne, interpelle, indiffère mais il est multiple, reflet d’un monde rempli de diversité et de différences : Ce monde qui est un espace infini et magique riches de cultures, techniques, matériaux, d’esprits multiples et variés.

Gee est donc partie sur les chemins de notre petite planète pour une ouverture artistique et humaine.

Son voyage a commencé par le Guatemala. Pourquoi ce choix ? Le hasard du destin d’abord et surtout...